• Différents looks

    Old school

    Lancée dans les années 80 la mode old school allie les styles vestimentaires masculins et féminins de l’époque.

    Old SchoolBandana, chemise à carreaux et converse All Stars en sont les pièces stratégiques, qui permettent d’identifier l’appartenance au groupe. Groupe qui peu aussi se diviser en plusieurs, entre les old school british et leur petit polo à écusson et les Old School US initiateurs du rap et du skate, et qui portent le jean et le t-shirt flashy agrémenté de quelque gros collier.L’ensemble est plus ou moins le même dans l’idée transporté par une période qui a fait les grandes heures du bandana. Attention de ne pas se fier à la traduction pure et simple, le old school n’est pas un ringard, et le sweat à capuche zippé continue de se décliner en matière, style et couleurs toujours à la mode, en s’adaptant aux tendances. En fait le old school est plus une expression qu’une mode. Il définit l’attirance pour des accessoires et des styles de vêtements portés dans les séries américaines et anglaises des eighties.Banane à la taille, salopette en jean, casquette, teddy et brassière rappellent une mode finalement indémodable. Mais d’autres pièces beaucoup plus classiques en sont les fondations. Ainsi, le gilet jacquard qui a eu ses heures de gloire ressort du placard, le mocassin arpente à nouveau le bitume et le prince Charles serait presque une icône fashion. Des marques émergentes, influencées par le style, les Kooples and cie, notamment, très influencés du british dress code. Le tapage ne passera pas par les Old School, trop bien éduqués. Leur petite révolution se trame en douce et en catimini, réhabilitant un style que l’on pensait désuet.L’imprimé prince de galles et le duffle-coat ré intègrent les dressings, à l’image des adolescents sages qui les portaient autrefois. Une mode rassurante, qui ne se laisse pas trop influencer et qui trace sa route, comme une étudiante bien élevée, se nourrissant de nouveauté, mais ancrant ses racines dans une époque moins tourmentée.

    BCBG

    Le style qui rassure les belles mères et qui a le mérite d’être clair et de transmettre l’image d’un certain mode de vie, juste à sa dénomination : Bon Chic Bon Genre !

    BcbgCependant il ne faudrait pas s’arrêter à l’impression désuète et réductrice qu’il semble afficher. Le style BCBG autrefois réservé aux fils et filles de famille, a quitté la cour des aristocrates depuis longtemps pour descendre dans la rue, se fondre à la foule, et mêler quelques-uns de ses accessoires fétiches, comme le cardigan, le serre-tête, ou la chemise cintrée à d’autres tenues moins basiques. Le BCBG aime les belles marques à condition qu’elles ne soient pas vulgaires. Pour enrichir sa garde-robe, il investit donc dans des classiques, assez indémodables, bien coupés et relativement sobres. Col Claudine, chemise vichy, polos Ralph Lauren ou Lacoste, petit foulard Hermès noué avec application autour du cou. Les matières se doivent d’être nobles, tweed, velours et soie pour les filles et les pour les caleçons de ces messieurs.Le BCBG laisse aux autres les échasses et autres chaussures peu élégantes selon lui pour chausser des derbys, des ballerines, et bien sûr, ce qui le fait avancer dans la vie depuis toujours : les mocassins. Plus communément appelés les bèce-bège, ils ont tout de même fait des efforts considérables pour s’adapter à l’époque et remiser au placard jupe plissée d’antan et pantalon à côtes de velours. Tribu en mutation, qui transmet de génération en génération son propre look vestimentaire, ils défendent la plupart des valeurs familiales traditionnelles et font beaucoup d’enfants qu’ils habillent en Bon Point. Écoles privées, bals ou rallye, vacances au château familial, leur dressing bien ordonné ne risque pas de prendre froid, ils sont toujours accoutrés de la meilleure manière qu’il soit, revendiquant leur identité de bien élevés. Ils ont adopté entre temps le jean et les Converse, se sentant tout à coup subtilement décontractés grâce à ces deux artifices. Converse qu’ils acceptent même de porter lorsqu’elles ont arpenté le bitume trop longtemps, tant cet attribut leur procure un sentiment révolutionnaire volé au baba cool et une sorte de bien-être nonchalant auquel ils ne sont guère habitués. Une catégorie d’entre eux se penche, sans grands bouleversements, et par petites touches, sur la mode Bobo. On les affuble alors de la dénomination de bécé-branchés, tout un programme. Il faut reconnaître au petit monde des BCBG, un style simple, distingué et chic que beaucoup leur envient.Toujours à la bonne place, leur petit côté sérieux fait fureur auprès des recruteurs. Ils renvoient une certaine idée du classicisme, et leur élégance semble sans faille. Attention : l’on ne s’invente pas BCBG sans entraînement !


    STREET WEAR

    Le style Street Wear vient comme son nom l’indique, de la rue. Initiés par les skateurs, les riders et les sportifs urbains , il est apparu aux États-Unis courant des années 1980, pour arriver assez rapidement en Europe, propageant son usage et son port, au monde du rap et de nombreux bad boys en vogue.

    Street WearStyle jeune, qui représente une certaine idée de la liberté de bouger et de s’exprimer, il est devenu également un synonyme de bien-être, dans la vie en général, et dans l’allure en particulier. D’une panoplie confortable et assez banale de skateur qui permet tous les mouvements, il est descendu dans les rues et habille de nos jours, la plupart des jeunes. Ses attributs fétiches en sont les baskets, qui doivent être portés lâches et à moitié délacées, le pantalon assez large de type baggy se portant le plus souvent en dessous de la ceinture, jean ou jogging revisité et réhabilité, t-shirt long et ample et l’incontournable sweat à capuches dans lequel il est possible de faire rentrer deux protagonistes ! Le XXL est la taille minimum à porter en street wear.

    Une mode qui voit grand. Les maîtres du Hip Hop et du Rap véhiculent le look à travers leurs clips, affichant les marques qu’il est branché de porter. Même s’il vient de la rue, le street wear oublie un peu ses origines pour mettre en avant des noms prestigieux du sport comme Nike, Adidas, Dc shoes, Reebok, qui connaissent, grâce à lui, une envolée de leurs ventes. La paire de chaussures siglées, de type cosmonaute, montantes est l’accessoire indispensable à cette panoplie. Le style street wear, censé apporter en premier lieu un certain confort, une aisance à se mouvoir, a travaillé aussi sur la qualité des matières, et les combinaisons d’accessoires high-tech. Zip, scratch, poches multiples, le street wear est en constante évolution et se conjugue maintenant dans des tissus sophistiqués et techniques.

    Ce style a abandonné quelque peu son côté « relax » pour s’adjoindre d’accessoires bling-bling qui le mettent en valeur. Il est avant tout une mode de son époque, partagé entre bien-être vestimentaire et mode de vie qui s’affiche, fortement inspiré d’une scène musicale qui en porte au et fort tous les attributs.


    FASHION

    Le style fashion englobe une quantité de styles. Il est caractérisé par l’aptitude à se positionner toujours au fait de la mode et à l’affût des nouvelles tendances, quelles qu’elles soient.

    FashionLa personnalité fashion, a le pouvoir suprême de s’adapter au moment présent et aux nouveautés vestimentaires les plus excentriques, basiques, ou classiques, par petites touches ou par total look.

    Le style fashion ne s’inscrit donc pas dans le temps, il change à chaque collection et à chaque défilé de ceux qui font et défont la mode. Il peut être pastel aujourd’hui et fluo demain. Romantique ou strict. Talons compensés ou ballerines. Jean ou pantalon de soie. Le tout est de combiner parfaitement l’ensemble, à la manière des grands couturiers, en s’inspirant de leurs créations, et de leur petite cuisine vestimentaire. L’art de vivre et la mode se conjuguent pour offrir à chaque saison un esprit nouveau, ressortir l’accessoire ou le vêtement que l’on croyait obsolète, ré inventer les codes vestimentaires et faire déborder votre dressing. Car le fashion se doit de suivre la mode et donc de consommer, à moins qu’il n’ait depuis des années, empilé et bien rangé au grenier ses tenues d’antan, en vue de leur ré apparition dans les magazines de mode. Autant dire que le fashion ne chôme pas, toujours sur la brèche pour être à la pointe du look et de l’apparence pour renvoyer une image de lui on ne peut plus branchée. Le style fashion a simplement des limites d’adaptation à votre morphologie.

    À vous de voir si vous osez absolument tout tenter du moment que « c’est à la mode »… Suivre la mode est toutefois un moyen sur de se maintenir dans l’air du temps et de se positionner socialement comme une personne impliquée dans les changements de la société. Le fashion appartient le plus souvent à une classe aisée, et aime les logos et les marques. Il calque son allure vestimentaire sur quelques célébrités dont l’apparence fait la une des magazines chic. Le shopping tient une grande place dans sa vie, et les magasins comme Zara, HM, alimentent son goût pour la nouveauté à prix relativement corrects, copiant les grandes marques et les pièces tendance des collections de couturiers.

    Le fashion est donc un des personnages essentiels de la planète mode puisque sa ferveur permet de la véhiculer dans la rue.


    GLAM SPORT

    Le look sportif ne s’affiche plus seulement dans les salles de sport et quand il y reste il essaie de se montrer le plus m’as-tu-vu possible de manière à faire le buzz autour de votre vélo de spinning.

    Glam SportPar contre, pour le rendre plus apte à sortir dans la rue, à se montrer même aux défilés des couturiers, il doit s’orner de glamour et d’accessoires pour devenir sexy et vous offrir un look entre aisance et tendance. Afficher son goût du sport est fashion à souhait. Pourtant fini les gros survêtements inélégants , et les justaucorps si peu gracieux à votre cellulite.

    Pour être glam sport et afficher son mode de vie comme une carte de visite dynamique, il est nécessaire de s’affubler de tenues toutes plus performantes les unes que les autres en matière de coupes, de techniques, de matières et parfaitement seyantes à votre corps musclé. Ainsi le glam sport associe le blouson Adidas désigné par Stella McCartney, à un pantalon de yoga, des baskets branchés et des lunettes Ray Ban qui font très sortie de coulisses de Madonna. Le style est décontracté, mais assez bien élaboré et étudié, les glam sport ne sachant pas toujours que choisir entre leur goût de l’exercice et leur envie de mode, ils mixent les deux, ce qui permet une allure moderne et parfois décoiffante.

    Le Glam sport se porte dans la rue, mais rarement au bureau, il consiste donc à mélanger des pièces très sport avec des pièces plus sophistiquées. Enfilez une veste à capuche, votre jogging que vous pensiez ringard à souhait et qui vous servait à faire le ménage, transformez vos grands pulls en mini robes, et enrubannez le tout avec des chaussures à talons, des accessoires rock and roll et tape-à-l’œil, et le tour est joué, vous voici en mode glam sport, autant dire tendance décontractée à l’œil de velours. N’oubliez pas d’onduler à chaque fois que vous le souhaitez pour parfaire le tableau.

    Dans Glam Sport il y a bien sûr une grosse part de Glamour, et vous devrez faire quelques efforts supplémentaires de séduction pour avoir la parfaite et élégante nonchalance du clan.


    GLAMOUR

    Le style Glamour est intemporel. Il traverse les décennies, s’adaptant un peu aux modes saisonnières, mais sa base reste toujours la même. Il faut dire que ses fondations sont solides.

    GlamourÊtre glamour se travaille, mais ne s’invente pas forcément. Emprunté au cinéma hollywoodien, le style glamour a ses figures emblématiques comme Marilyn Monroe, capable de porter des robes moulantes à souhait sans avoir l’air vulgaire, sexy juste ce qu’il faut, et capable de faire fondre la gent masculine d’un clignement d’œil. Le titre s’adresse le plus souvent aux femmes, se vêtir glamour est peu commun chez les hommes, excepté ceux qui se produisent sur certaines scènes.

    Le style glamour met en avant tous les attributs de la femme glorifiant sa poitrine, ses hanches et ses jambes. Les robes se conjuguent en fourreau près du corps, les cheveux ne sont jamais tirés en chignon, mais plutôt sauvagement ordonnée en tignasse irrésistible à la Brigitte Bardot des belles années, le talon est haut, mais classieux et l’eye-liner et le rouge à lèvres rouge vont de pair pour animer l’ensemble. La femme Glamour est le plus souvent plantureuse et se soucie guère de régime même si l’héroïne de Sex and the City Sarah Jessica Parker est l’exception qui confirme la règle.

    La Glamour évolue dans un univers excessivement féminin, raffiné, vouant un véritable culte à l’allure sexy perchée sur de hauts et fins talons. Les compensés n’étaient Glamour que durant la guerre, oubliez-les. Le Glamour ne sied malheureusement pas à toutes les silhouettes. La suggestion plutôt que l’affichage impudique de ses atouts en est la règle d’or. Le Glamour est avant tout un style comme un mode de séduction. La femme Glamour est forcément sensuelle et attire le regard en dehors des modes vestimentaires habituels. Dita Von Teese représente le comble du Glamour, lorsqu’elle exhibe ses talents d’effeuilleuse dans des chorégraphies rythmées par une musique des années 30.

    Une mode d’un temps léger et innocent ou le seul pouvoir de séduction était demandée aux femmes fatales. Réducteur certes, mais esthétiquement parfait.


    ROCK / PUNK

    Apparu dans les années 70 avec le courant musical qui porte le même nom, le style rock punk est à l’opposé de beaucoup de styles, l’antithèse du BCBG et du Bobo !

    Rock / PunkLà où les uns aiment la discrétion, le rock punk se pare d’imprimés voyants comme le léopard et l’écossais, parfois flashy et fluo, qui crient à la face du monde leur manière d’exister, bien décidé à déjouer les codes d’une société qu’ils rejettent.

    Le rock punk n’hésite pas à se décorer le crane, que ce soit en tatouages, en piercing, ou en coiffures improbables, rasé sur les côtés et arborant des crêtes rouges, jaunes ou noires, fièrement et judicieusement dressées sur le haut de leurs têtes. Le rock punk s’affuble de chaînes, d’épingles à nourrices, de gros godillots, de type rangers, de cuir râpé, comme leurs initiateurs, les Sex Pistols. Ils aiment le synthétique, le latex et consommer quelques drogues, ce qui leur véhiculent une aura d’agressivité, et d’autodestruction.

    La chaîne de vélo se porte en accessoire, au choix accroché au pantalon, autour du cou ou au poignet. Le badge, emblème de toute culture rock, décore à peu toutes les tenues. Le teint pâle, les yeux cernés de noir, couleur de prédilection de la garde-robe du parfait punk. Les filles agrémentent le tout de quelques résilles, trouées bien évidemment. Parfois la dentelle blanche fait une brève incursion sur l’ensemble, comme un vestige perdu de l’enfance dans ce monde de brutes ! La culotte se porte parfois sur le pantalon, à condition qu’elle soit fluo, n’oublions pas que la contestation et la provocation mènent le bal des punks. La tendance militaire se mêle parfois au dressing, en mode révolutionnaire, elle descend alors dans la rue, les treillis et les grosses vestes de l’armée associés à l’ensemble font très souvent peur aux vieilles dames. C’est également le but de cette mode qui a eu le courage de s’afficher et de bousculer les codes vestimentaires d’une société bien pensante.

    Le rock punk adore London, qui est à l’origine de cette mode rebelle. Empruntant des accessoires à l’esprit rock, elle a même défilé chez les plus grands couturiers et Jean Paul Gaultier lui fait la part belle dans certaines de ses collections. Une mode à oser, en delà des sentiers battus et bien pensants.

     

    GRUNGE

    Au début des années 90, le groupe Nirvana entraîne la jeunesse vers une nouvelle tendance : le grunge.

    Grunge

    Un mot qui signifie en gros la saleté, la crasse. Tout un programme donc pour une mode qui ne demande qu’à sortir dans la rue traîner ses guêtres.

    Le grunge se doit d’être débraillé et peu lavé. Même si certains ont adopté à la sauce bourgeoise le mouvement pour glisser dans leur garde-robe classique quelques pièces rapportées et d’un style approchant, pour se frotter à une certaine forme de révolte. Le vrai grunge porte de vieux jeans troués, des pulls immenses, forcément décousus, ou déchirés par endroits, des cheveux longs et sales, une barbe hirsute de quelques jours, des t-shirts qui ont vécu, des bottes militaires ou des docks Martens défraichies.

    La femme grunge quant à elle, enfouit sa féminité sous des vestes immenses, des pantalons informes, et une tignasse emmêlée, les yeux cernés de noir. Il faut bien montrer son aversion au système. Très inspiré des clochards, le style grunge est pourtant parfois assez recherché et demande plusieurs visites à des friperies et autres lieux sacrés pour parfaire un look qui se veut absolument « de pauvre ». Pas très loin du mouvement vestimentaire des punks, mais en beaucoup plus négligés, le grunge adore la rue et les expositions underground. Certains couturiers se sont souvent emparés du mouvement pour créer des tenues s’en inspirant, mais bien sûr dans la limite de leur attrait pour un monde plus « crade ». Eux ont juste parsemé leurs collections de pulls astucieusement troués, et déstructurés de manière à donner un style soufflé par le grunge. Juste soufflé. Car le vrai grunge est un pur et dur, le savon de Marseille passe rarement par lui.

    La chemise à carreaux de grand-père et la grande écharpe qui pendouille sont des pièces nécessaires et indispensables au Grunge. Lorsqu’il se déplace, le Grunge tient beaucoup de place, il y a fort à parier que ceci soit essentiellement dû à sa garde-robe qui se décline forcément en XXL, faisant place nette autour de lui. Le grunge en impose donc malgré son look. Les couleurs de prédilection sont le plus souvent très sombres, le blanc n’est jamais trop de circonstances dans la mode grunge. Une mode qui ose assumer sa différence et ses goûts.

     

    GOTHIQUE

    Les gothiques sont de sortie par ces temps où les films de vampire tiennent longtemps le haut de l’affiche et font recette sur des looks d’une noirceur échappée des ténèbres.

    Gothique

    La mode gothique a été influencée par le punk, les pratiques sexuelles déviantes, qui lui ont transmis une panoplie d’accessoires comme les chaînes, et pas seulement de vélos, les épingles à nourrice, les fouets, les docks Marteens et les bijoux argentés.

    Cheveux, maquillages, habits et chaussures, l’ensemble se doit d’être plus noir que noir. Les gothiques ne sont pas des zombies, ils prêtent une attention particulière à leur look qu’ils travaillent même si cela ne semble pas évident au premier coup d’œil. Le gothique semble s’échapper d’un théâtre tant sa personnalité est atypique et notable dans une société qui aime finalement beaucoup la norme, qui rassure. Tuniques en côte de maille, cercueils, crânes, têtes de mort, le gothique affiche partout son attirance pour le morbide. Le Gothique se prend aussi parfois pour un pirate ou un corsaire, mais à condition qu’il soit sanguinaire et sans pitié. Il superpose alors bagues et ornements. Car le Gothique, même s’il se situe en marge de la société, a été influencé par divers courants. Pas les plus gais certes, mais tout de même. Petite fantaisie, dans les cheveux ébouriffés se glisse parfois une mèche rouge. Couleur du sang direz vous, rien n’est laissé au hasard.

    Le Gothique se déplace en horde, il aime peu la solitude. C’est un être social, contrairement à ce que son apparence trompeuse laisse à paraître. Fascinée par la mort, la mode gothique pourtant initialement inspirée du mouvement romantique l’affronte par son style. Le Gothique camoufle sa peau sous des couches de vêtements. Très blanc il prend rarement le soleil et ne fréquente pas les piscines. Il préfère la fréquentation des cimetières et adore parler de l’enfer.

    Le message véhiculé est ici très clair, la fascination pour le macabre s’affiche en noir dans l’obscurité des dressings Gothique, qui célèbrent la vie et la mode à la manière.


    BOBO

    Le style Bobo, autrement dit bourgeois-bohème affiche son attitude chic et tendance romantico-cool dans des soirées mi bucoliques mi branchées mais toujours culturellement à la pointe.

    Bobo

    Le vêtement du Bobo doit avoir l’air un peu usé, ou donner l’impression d’appartenir à un autre temps, comme ressorti avec grâce du grenier, un temps plus léger et béni où les considérations matérielles ne prenaient pas part à la vie quotidienne.

    Le Bobo déteste étaler sa richesse même si la plupart de ce qu’il porte est certes discret mais tout de même siglé de quelques créateurs bien avisés. Le Bobo, adore les magasins Vintage où il puise une inspiration sans fin, mange la plupart du temps du bio et parfois des graines, mais ses pulls sont tout de même en cashmere et ses jeans artistiquement déchirés. Le Bobo se veut hippie chic, cependant il est très propre et son attitude baba cool ne le range pourtant pas dans la classe des négligés. Tout est question de style, de superposition et d’assemblages judicieux. Les jupons de grands-mères s’associent à de magnifiques sautoirs siglés peace and love, la tête de mort ressurgit parfois des vestiges punk pour orner quelque grand pull de chez Zadig et Voltaire, les boots sont négligées, mais de marque, sans parler du cabas qui coûte une fortune.

    Valeurs ethniques et naturelles revisitées au goût du jour, les longues jupes fleuries se superposent, les larges ceintures enserrent négligemment les hanches féminines, tandis que les hommes s’emparent du look à la Johnny Deep, entre look dandy décadent et costume parfait. Des couvre-chefs de toute sorte finissent de parfaire l’allure. Le Bobo n’a pas la vulgarité de s’arrêter au prix de ses tenues, il s’habille donc chez Kenzo dans des pulls loose aux couleurs claires ou taupe, agrémentant son tour du cou de petit foulard Hermès du même ton. Bourgeois et Bohème à la fois, tout est possible, les codes éducatif et financier de l’un et la nostalgie inspirée de l’autre.

    Une génération qui affiche ses préférences écolos, en fréquentant les galeries d’art, particulièrement férue de culture. Un style qui se glisse dans l’air du temps, comme pour un dimanche à la campagne où se seraient invitée une certaine idée de l’authentique.


    EXCENTRIQUE

    L’excentrique ne rentre pas dans les codes vestimentaires. Il conçoit personnellement sa garde-robe du moment qu’elle soit différente de celle des autres et des modes du moment.

    Excentrique

    Il peut ressortir des vestiges du passé ou coudre des tenues aux allures high-tech ou futuristes. Il peut porter de l’été en hiver et de l’automne en été. Des moufles en plein mois d’août et un bikini en décembre. Il se fout des couleurs à assortir, des longueurs réglementaires, des matières en vue et des défilés fashion. Il est différent, mais le plus important est que tout le monde s’en rende compte. Il souhaite tout sauf passer inaperçu.

    Son style est unique et n’appartient qu’à lui. Égocentrique au possible, l’excentrique aime faire parler de lui. S’habiller est un jeu. Il invente un style en les mariant tous. Mélangeant tous les genres au gré des envies et de son imagination, pas toujours fertile. Tout peut ainsi devenir excentrique, il suffit d’y mettre les bonnes doses de fluo, de superposition, de vêtements incongrus peu faits pour aller les uns avec les autres. La petite robe classe avec des collants léopard rose vulgaires à souhait, le port du casque ou de la bombe d’équitation lors d’un cocktail en costume, la robe pour les hommes, le kilt pour les femmes, la chevelure rouge, verte ou bleue, le tatouage provocant, les pois avec les carreaux et surtout des chapeaux improbables, des bibis quillés sur le haut de la tête, des capelines aux couleurs indécises, des bijoux bizarres, des accumulations de bijoux bizarres, des maquillages à faire peur et des chaussures à plateforme en guise d’échasses.

    Généralement l’excentrique ne se mélange pas aux autres excentriques. Il préfère être le seul du troupeau et avoir des connaissances aux goûts vestimentaires plus classiques grâce auxquels il emportera la vedette. Par contre il les traîne dans des endroits branchés, car l’excentrique n’a qu’une idée en tête : être vu et reconnu pour tel. Il arrive que l’excentrique soit tout de même une personne de bon goût qui sait doser le possible et l’impossible. Alors c’est l’apothéose.

    Cité en exemple par les fashionatas tout le monde s’extasie sur sa manière bien à lui de créer son allure. Le mythe est né, la valse des fringues peut continuer.

    FLASHY

    Le flashy aurait-il peur de s’égarer dans la nuit ? Pas du tout ! Il aime les couleurs gaies et il l’affiche. En matière de mode il ne se positionne pas très loin de l’excentrique, c’est juste que lui, il a polarisé son attention sur la couleur fluo, de préférence.

    Flashy

    Donc tout doit se voir et bien se voir. La discrétion, ce n’est définitivement pas son truc. Lorsque le flashy se déplace dans la rue, on le voit arriver de loin. Les seventies étaient flashy, robes à fleurs, jaunes ou rouges, l’ère du terne paraissait bien loin. S’inspirant de ces codes, le flashy aime les tenues aux couleurs vives, les pantalons rouges, les vestes vert pomme, les chaussures jaunes, et les chapeaux bleus. Il essaie tant bien que mal de les combiner entre elles, ré inventant l’arc-en-ciel à sa propre sauce.

    La reine d’Angleterre sait, aussi, être flashy à ses heures avec ses robes roses qui n’ont rien à envier à Barbie, ses chapeaux, ses salomé et son sac à main assortis. Certains la trouvent too much, n’oublions pas qu’elle est reine et peu tout se permettre. Enfin presque. Pour les plus timides, le flashy peut se conjuguer par pièces, l’on mettra alors de vertigineuses chaussures mauves, ou un legging vert luciole. Une écharpe jaune pétard avec un simple manteau beige. Certains assument moins que d’autres. Pour les hommes justement, le flashy se pratique la plupart du temps par touche, à glisser dans la pochette de la veste, sous forme de chaussettes, de cravates, de t-shirt pour les plus audacieux ou alors de lacets de chaussures. Le turquoise s’invite souvent dans la garde-robe flashy mais il a vite fait de devenir classieux lorsqu’il s’adjoint de quelques marrons mâtinés.

    La lingerie se décline aussi en couleurs autrefois impensables, orange, vert anis, assortie aux ongles, forcément très longs. Le flashy est assez décidé à se faire remarquer. Peu timide, il mélange donc les styles du moment qu’ils sont voyants. Il a de la chance, car à chaque collection des couturiers extirpent de leur imagination quelque pièce oubliée des belles années pop, la transformant et l’adaptant au moment présent, lui permettant ainsi de redescendre dans la rue, pour le plus grand bonheur du dressing des Flashy. 

    Source: http://www.vestimentaire.com/


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